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Quand "Grossophobie" entre dans le Petit Robert

  • Photo du rédacteur: Anthony Deléglise
    Anthony Deléglise
  • 20 janv. 2019
  • 12 min de lecture

L’été approche, le soleil réchauffe, et dévêtit les individus, mais certaines personnes sont encore confrontées à la hantise de cette saison et ce qu’elle incombe. En effet, les personnes jugées grosses sont en permanence discriminées par leur apparence physique, par leur anormalité, par le fait qu’elles prennent trop de place. De nombreux facteurs expliquent ce qu’on appelle aujourd’hui la grossophobie, un terme qui entrera dans la nouvelle édition du dictionnaire français 2019, qui correspond à l’oppression et la discrimination des personnes grosses ou obèses. Il y a, notamment, les médias qui véhiculent un seul modèle de corps à travers la télévision, le cinéma, ou la publicité ; l’urbanisme des villes inadéquat pour les personnes grosses, ou encore les normes imposées par la médecine qui viennent médicaliser, normaliser les corps des individus.

En se basant sur le témoignage d’Eva Perroz-Bello, autrice et blogueuse grosse, diffusé dans le programme français Sept à Huit, corrélé avec le mouvement sur Twitter qui dénonce les diktats de la beauté avec des hashtags, je vais m’appuyer sur ces exemples, alimentés par des articles scientifiques qui traitent des normes de corps, pour expliquer le concept nouvellement nommé, et comprendre son élaboration. Concept intéressant à approfondir dans le sens où il est genré car il concerne en majeure partie les femmes – le fait d’être un homme avec une bedaine rappelle le phénomène de 2015 appelé Dadbod, où le fait d’être gros est bien perçu – il soulève également d’autres problématiques, lié au genre, à la race et à la classe. La grossophobie est donc un problème intersectionnel, à envisager sous plusieurs prismes. Ainsi, on peut donc se poser : Comment le fait de définir l’oppression subie par les personnes grosses permet de mettre en lumière un enjeu longtemps dissimulé ?

Nous allons donc voir dans une première partie que le phénomène s’est accrue ces dernières années par un mouvement sur les réseaux sociaux qui devient lieu de lutte ; dans une seconde partie, nous établirons les différents acteurs de la société qui participent à la fabrique du corps gros, enfin, dans une troisième partie, nous soulignerons que la grossophobie est également un tremplin pour d’autres formes d’oppression.

I. Quand la grossophobie est dénoncée par les hashtags

Aujourd’hui, les personnes obèses semblent être davantage mises en avant, non pas par rapport à leur aspect « monstreux », mais pour leur revendication. De plus en plus de mouvements sur le Net circulent et mettent la beauté du corps gros, du corps qui déborde, des silhouettes non filiformes. On peut souligner ici le phénomène d’une blogueuse américaine, Simone Mariposa, qui a lancé un hashtag body positive en Avril 2018 sur Twitter #FineWomenThatAreFat (littéralement « “des femmes canons qui sont grosses ») et qui encourage les femmes grosses à poster des photos d’elles, de la manière la plus simple. Dévêtue ou habillée, le seul but est de montrer à travers les clichés que le corps gros est synonyme de beauté, tout comme la minceur. Ce phénomène a vite pris une grosse ampleur, plusieurs hashtags ont suivi, toujours dans cette positivité, de par le message délivré mais aussi les commentaires encourageants sous les photos, comme #SideProfileSelfie, #IWeight. Le phénomène a dépassé les frontières, pour arriver en Occident, et particulièrement en France, où la blogueuse et humoriste Laura Calu a lancé le phénomène #objectifbikinifermetagueule sur Instagram, le 28 Avril 2018. Dans cet article sur Instagram, tout comme Simone Mariposa, elle dénonce la responsabilité de la société et plus particulièrement les médias dans l’appréciation du corps – encore plus prégnant durant la période estivale -, et le rejet du corps gros dans un message encourageant qui prône la diversité dans la beauté : « Bienvenue dans la période proche de l’été. Ou les médias (réseaux sociaux, pub, télé). Nous rappellent constamment que la chose la plus importante pour les femmes c’est l’objectif Bikini. Je pense que la chose la plus importante c’est de se sentir bien comme on est. Il paraît même que quand on se sent bien on est vachement plus belle. Puisque des photos de femmes parfaites le plus souvent retouchées envahissent nos écrans voici des photos de femmes comme elles sont. La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde, il n’existe pas de perfection. J’ai envie une fois de plus de crier haut et fort que toutes les femmes sont belles. Merci à toutes celles qui jouent le jeu, merci pour vos photos. Prévenez vos amies et continuez de vous assumer. Bravo les filles ! On continu ? Postez vos photos avec le hashtag #objectifbikinifermetagueule #obftg »

Ainsi, le phénomène a permis à des milliers de femmes en France de poster des photos d’elles sous différents hashtags, en maillot de bain, ou en montrant leur ventre, et elles-même créer de nouveaux hashtags en lien avec l’obésité. On note toutefois que la portée digitale de l’enjeu contre la grossophobie aux États-Unis est bien supérieure à celle de la France : alors que le hashtag #fatphobia sur Instagram dépasse les 8000 publications, en France, son alter ego n’excède pas les 800. Encore récent comme revendication, elle fait peu à peu sa place dans les médias français, et de nombreux témoignages, documentaires et phénomènes s’emparent d’un sujet encore trop longtemps rester dans l’ombre.Plus détaillé au-dessus, nous avons pu voir que les réseaux sociaux permettent de dénoncer la grossophobie, notamment, à travers des clichés de femmes – et certains hommes - qui assument à travers leur nudité leur corps. Cependant, les réseaux sociaux mettent en avant d’autres enjeux liés à la grossophobie – ou ce que d’autres appellent « l’obésophobie » : cela passe, notamment, par de nombreuses photos de filles dans une salle de sport - qui promeuvent dans une certaine manière une hygiène de vie plus saine -, de suggestions de plats plus diététiques – qui promeuvent à nouveau plus d’hygiène -, ou la promotion de documentaires, d’évènements, d’affichages, ou de publication d’ouvrages des personnes grosses sur le sujet de l’obésité. C’est de cette manière que s’est fait connaitre Gabrielle Deydier, autrice de « On ne naît pas grosse », publié en Juin 2017, qui revendique le droit d’être grosse, de ne plus être discriminée et dénonce de manière générale la grossophobie quotidienne. Le même phénomène s’est produit suite à la publication de l’ouvrage d’Eva Perroz-Bello, et Daria Marx intitulé « ‘Gros’ n’est pas un gros mot », sorti il y a quelques jours (le 23 Mai 2018) et qui dénonce de manière concrète et banale les discriminations subies par les personnes grosses, dressant un tableau plutôt morose de leur situation en France.

II. Les différents acteurs qui participent à la fabrique de la « grosse »

a. Le milieu médical

A la suite de la promotion de leur ouvrage, Eva Perroz-Bello, l’une des autrices de « ‘Gros’ n’est pas un gros mot », s’est vu interviewée et diffusée sur le programme français Sept à Huit, le 20 Mai 2018, où elle a pu profiter de ce temps de parole pour témoigner et déconstruire les stéréotypes concernant les personnes obèses. « Je suis grosse et obèse ». Eva ne mâche pas ses mots, et ses maux, et n’hésitent pas à dénoncer les différents acteurs qui l’ont contrainte à devoir témoigner aujourd’hui sur son corps, sur son ressenti, sur son passé. Dans ce reportage, elle commence par dénoncer le milieu médical : « Je suis née bien portante. Dans la norme haute, mais dans la norme. (…) Les parents se sont inquiétés, comme tous les parents, parce que le médecin les avait inquiétés parce que j’étais dans cette norme haute. » En catégorisant médicalement ainsi, Eva a très vite compris qu’elle était « malade » suivant les normes sur le poids imposées par la société, et notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui en 1997, définit les différents indices de masse corporelle – et y inclut donc le standard à suivre. Malgré tout, et bien que cela soit définit par une institution, de nombreux-ses chercheur-se-s remettent en cause cette définition, comme le décrit Solenn Carof : « En ce qui concerne l’obésité, l’analyse des controverses touchant à sa mesure – l’IMC – et à ses seuils, ainsi qu’aux outils statistiques utilisés dans les articles épidémiologiques pour la décrire, permet de montrer que sa désignation comme « maladie » n’est pas aussi évidente que les discours médiatiques et politiques tendent à le faire croire. De nombreux épidémiologistes et scientifiques s’affrontent dans les journaux spécialisés et sur la scène publique pour savoir si le surpoids et l’obésité sont dangereux pour la santé et, s’ils le sont, à partir de quel seuil. » De plus, Eva remet en question les méthodes élaborées par les médecins qui conseillent constamment des régimes, mais qui s’avèrent inutiles : « J’ai fait tous les régimes du monde : j’ai perdu l’équivalent de mon poids en régime (…) j’ai fluctué d’une taille 38 à une taille 54 toute ma vie » et « j’ai développé des troubles du comportement alimentaire (…) parce que j’ai commencé les régimes restrictifs (…) à l’âge de 8 ans » Cette effet, Solenn Carof le souligne également, et y dénonce la dangerosité : « Le rapport de 2010 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sur les régimes en France a notamment montré que ces pratiques pouvaient avoir des conséquences très graves en termes physiologiques (déséquilibres nutritionnels), psychologiques et comportementaux. Pourtant, les régimes continuent à être conseillés par des praticiens, en particulier pour les personnes les plus corpulentes, conduisant un grand nombre d’entre elles à expérimenter un phénomène de yo-yo qui accentue leur surcharge pondérale et leur mal-être. » Ce mal-être se poursuit par une discrimination dans sa socialisation primaire, notamment avec sa famille, mais aussi à l’école, avec ses camarades de classe où elle passe par « la grosse de service » et où les profs lui conseillent de faire davantage de sport. Elle apprend donc à « se faire petite, ne pas prendre de place, à ne pas faire de vague », ce qui participe dans la construction de son identité, et qui la conforte dans l’idée qu’elle est grosse : « Je pense que sans grossophobie, il n’y aurait pas de détestation de soi. »

b. L’urbanisme et l’emploi

« Notre corps ne nous appartient plus, il fait partie du domaine public (…). Quand on sort dans la rue, tout le monde a soudainement un doctorant en médecine. » déclare-t-elle. On comprend l’enjeu de cette discrimination permanente qu’elle continue d’affronter dans sa vie d’adulte. Moqueries, allusions désobligeantes, insultes ou conseils déplacés, la discrimination a de pernicieux qu’elle se trouve être quotidienne, et banalisée. Son corps a toujours affecté ses relations avec autrui, dans n’importe quel secteur, n’importe quand : « Dès le matin, il n’y a pas un élément de la vie, de la journée, qui me rappelle pas que je suis grosse. » Ainsi, à travers ses exemples, elle souligne un certain urbanisme anti-gros, tout comme il existe un urbanisme anti-SDF. Pour elle, c’est la même chose : dans les deux cas, on tente de repousser ce qui dérange par une installation de ville, conçue pour que certains individus ne puissent pas accéder à l’espace urbain. « Je sais qu’il y a des places dans lesquelles je ne peux pas m’assoir et dans lesquelles je ne veux pas m’assoir car je sais que ça va être compliqué. Je sais que je vais gêner mon voisin. »

L’autre domaine dans lequel elle fait face à une discrimination permanente est durant un entretien d’embauche : « Une femme grosse est 20 % plus discriminée qu’une personne lambda à l’embauche. » dit-elle. Elle explique ceci, notamment par le fait qu’un stigmate persiste sur les personnes obèses : considérées comme grosse, Eva souhaite dénoncer toutes ses idées reçues sur le poids des personnes qui conditionneraient leur efficacité au travail, et les rendraient fainéantes. Pire encore : elle se voit refuser catégoriquement des postes juste par rapport à son physique trop encombrant et les préjugés : « Tu passes pas derrière le comptoir (…) j’ai pas l’uniforme à ta taille » pour un poste de serveuse, ou encore pour être nounou « J’avoue que vous êtes un mauvais exemple pour les enfants », ou savoir si elle capable de faire des repas nutritifs. Ces résultats corrèlent avec une étude du Défenseur des Droits et de l’Organisation Internationale de Travail en 2016 menée sur le poids de l’apparence à l’embauche, et qui souligne d’autre part un problème social genré. En effet, cette étude conclut que « quand on examine l’effet spécifique du poids, de manière attendue, les personnes obèses rapportent plus que les autres avoir été discriminées à l’embauche du fait de leur apparence. Parmi elles, les femmes le sont beaucoup plus que les hommes. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, les femmes obèses rapportent 8 fois plus souvent que les femmes d’IMC ‘normal’ avoir été discriminées à cause de leur apparence physique. Les hommes obèses le déclarent trois fois plus que les hommes d’IMC ‘normal’ »

c. Les médias

De manière générale, les personnes obèses sont publiquement soit invisibilisées soit moquées. Cela se remarque également dans les médias, et plus particulièrement à travers les médias écrans comme la télévision, ou le cinéma, mais également l’affichage par la publicité. Peu présentes, car les entreprises privilégient le culte du corps féminin par la minceur, voire la maigreur, cela participe à la sous-représentation ou la dévalorisation des personnes obèses, jugés minoritaires et qui pourraient mettre à mal la société. C’est ce que constate matthieu Grossetête en analysant la représentation des personnes obèses dans les journaux télévisés français : « Les journalistes de télévision sont (…) socialement très éloignés de la majorité des personnes obèses qui se caractérisent de surcroît par des propriétés sociales jugées bien souvent trop négatives pour être dignes de relever d’une actualité capable de rassembler un public suffisamment large ». Cela participe à la diffusion à travers les médias d’une image contemporaine et occidentale de la femme jeune, disponible, et mince, et qui crée une « norme » corporelle à respecter. De par cette absence de représentation, des idées reçues émergent, qui viennent s’opposer au corps référent, à savoir le corps mince : les personnes grosses seraient paresseuses, sale, avec un manque de contrôle de leur corps, négligents et faibles. Cela crée une stigmatisation décrite par Goffmann comme « un processus de discrétisation qui touche un individu considéré comme ‘anormal’, ‘déviant’ [qui] devient alors réduit à cette caractéristique dans le regard des autres. » Ainsi, cette stigmatisation s’exprime par des stéréotypes, repris dans le monde du cinéma et de l’affichage, en cantonnant des personnes grosses à des rôles secondaires, où les personnages sont joviaux, maladroits, gourmands, méchants, moches ou incapables de trouver l’amour, souvent dans un registre humoristique ou dramatique.

III. Quand la grossophobie devient intersectionnelle

Eva Perroz-Bello, et Daria Marx luttent contre cette stigmatisation et cette discrimination à travers le collectif qu’elles ont créé « Gras Politique », et notamment, à travers un blog où elles recensent toutes les problématiques liées à la grossophobie. Car, en effet, bien que de dénoncer la grossophobie, se battre pour la reconnaissance des discriminations faites aux personnes grosses, le but c’est dénoncer d’autres formes d’oppression. Ainsi, le mouvement se veut queer, féministe et pro-sexe, car veulent promouvoir des avancées sociales, des droits et des protections pour chacun, comme exprimé dans son blog : « Nous sommes un collectif politique, queer et féministe. Nous connaissons donc bien les rouages de la domination masculine dans la vie des femmes – et particulièrement des femmes grosses. Nous sommes aussi sensibles aux discriminations subies par les personnes non-binaires et transgenres. Nous souhaitons donc accueillir les femmes et les minorités de genre dans des espaces dépourvus de domination masculine, de virilisme et d’oppression sexiste quand cela nous semble nécessaire. » Aussi, le collectif tend à pointer du doigt un problème majeur spécialement réservé aux femmes. En effet, la grossophobie est un enjeu de société féminin et ne concerne que peu les hommes. On peut le voir rien qu’à travers le nombre de clichés sur Instagram où ce sont des femmes qui sont pris en photos, ou les personnes qui témoignent de discrimination. On peut se souvenir du phénomène Dadbod suscité en 2015 qui prônait le ventre rond chez les hommes, qui se voulait rassurant grâce à une image d’homme polyvalent entre le papa cool et l’homme qui s’entretient, et qui selon les articles, était ce que recherchait les femmes. Solenn Carof souligne également cette différence d’appréciation médiatique, et cette inégalité dans la représentation des corps : « (…) les hommes tendent aussi, du fait des discours publics « anti-obésité », à se sentir plus concernés qu’auparavant par leur poids. Les troubles du comportement alimentaire, l’anorexie par exemple, restent cependant majoritairement féminins [Darmon, 2003], comme ils l’étaient déjà au XIXe siècle [Brumberg, 1988]. Ces troubles révèlent un idéal qui pousse les jeunes filles et les femmes à être minces, la minceur étant pensée comme un synonyme de fragilité et de délicatesse. » La grossophobie croise les problèmes de sexisme, dans le sens où les femmes sont plus discriminées que les hommes, mais il existe une double stigmatisation également lorsque l’on associe la grossophobie à l’orientation sexuelle, ou à la race, comme le souligne Solenn Carof : « Des différences en termes de perception de la corpulence ont ainsi pu être décrites de manière quantitative aux États-Unis [Hendley et al., 2011]. Ces études ont révélé que les femmes noires défendaient fréquemment des normes corporelles différentes de celles des femmes blanches, ce qui pouvait notamment se traduire par des régimes amaigrissants moins fréquents. Ces différences, loin d’être interprétées de façon essentialiste ou culturaliste, ont été analysées par la psychologie sociale en termes de comparaison intragroupe [Hebl, King et Perkins, 2009]. Le rejet ou l’acceptation des fortes corpulences évoluait, au cours des expériences effectuées, avec la corpulence moyenne supposée du groupe de référence. En outre, si les femmes noires dont le poids est plus élevé que la norme semblent mieux acceptées que les femmes blanches dans la même situation, elles sont souvent reléguées dans des rôles de « mères nourricières », ce qui légitime leur exclusion de la sphère publique et des professions qualifiées [Beauboeuf-Lafontant, 2003]. Cette exclusion démontre l’intrication fondamentale des rapports de classe, de race et de genre au sujet du poids. » On y voit là une sorte de rapport de domination dans la société, parce « qu’être gros, c’est aussi une question de dominant-e / dominé-e », au même titre que la race, la classe, ou le sexe, toujours attaché au concept d’hétéronormativité - où les hommes hétérosexuels cisgenres et blancs ont la main mise sur l’acceptation et la représentation des corps.

Conclusion

Ces dernières années, grâce à l’essor numérique et les réseaux sociaux, la discrimination permanente envers les personnes grosses a permis d’être revendiquée, d’être dénoncée et surtout être nommée. Plus que cela, elle a permis de dénoncer non seulement ce qui se trouve être définitivement la grossophobie, mais également, de par son intersectionnalité, tous les enjeux liés au sexe, à la race et la classe ; en somme, remettre en cause tout un système hiérarchique.


 
 
 

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